C’est par des mots que commence la catastrophe. « Un seul crime rompt et suffit à rompre tout le pacte social, tout le contrat social. Une seule forfaiture, un seul déshonneur suffit à perdre d’honneur, à déshonorer tout un peuple », disait Charles Péguy.
Symbole de Fierté Nationale, le Prix Nobel de la Paix, le Dr Denis Mukwege a marqué son entrée en politique par un discours fleuve présentant tout un chapelet de bonnes intentions pour le pays, des critiques acerbes et virulentes à l’endroit des gouvernants pour finir par annoncer sa candidature à la magistrature suprême qu’il a concrétisé le lendemain en déposant son dossier à la CENI.
Visiblement excité lors du discours avec un gestuel et langage à la Zacharie Bababaswe (Nazo tia libaya), un argumentaire semblable à celui de Mike Mukebayi ou Daniel Safu quand il s’agit de critiquer le pouvoir, les congolais ont appris à voir une autre face de leur héros, Prix Nobel de la Paix, Dr Denis Mukwege. Ils l’ont découvert avec un autre tempérament sur d’autres sujets de la vie publique, sur ses idées sur la gestion du pays, la sécurité, la diplomatie mais aussi les relations humaines.
Et c’est la question des relations humaines dans la société qui a plus secoué plus d’un. En effet, Dr Denis Mukwege a parmi ses propositions, annoncé son intention d’introduire la notion de la théorie du genre en RDC. Ce qui a créé un grand tollé dans tout le pays, le plongeant dans un émoi total.
Qu’est ce qui explique ce tollé ? C’est quoi cette théorie du genre ? Quelles seraient les motivations du Docteur-candidat Président, prix Nobel de la Paix à vouloir l’introduire dans notre pays ? Est-ce une urgence pour le pays ?
Théorie du Genre, quid ?
Pour nous rassurer que nous parlons aussi bien le même langage que la même langue, il est important de définir la théorie du genre. Théorie du genre, qu’est-ce ? «La théorie du genre est une thèse expliquant la construction de l’identité sexuelle à partir de facteurs non biologiques».
Les don Quichotte qui pourfendent la «théorie du genre» s’offraient en effet que «des filles jouent avec des voiturettes ou que des garçons changent les couches d’un poupon ou jouent à la dînette». Ainsi, la théorie du genre sous-estime la réalité biologique de l’être humain. Réductionniste, elle survalorise la construction socioculturelle de l’identité sexuelle, qu’elle oppose à la nature. L’être humain n’aurait pas à s’en tenir à sa propre réalité sexuelle. L’identité sexuelle, ne serait pas objective, mais subjective : l’orientation sexuelle librement choisie – caractériserait l’individu.
Pour revenir à la proposition du docteur Candidat Prix Nobel de la Paix Denis Mukwege, en gros il voudrait que nos enfants comme cela avait été tenté en France au grand dam des Français, apprennent qu’ils ne sont ni garçons ni filles et qu’à un certain moment ils pourront choisir.
Notons que cette théorie a été combattu à travers le monde par des plus grandes figures, notamment en premier lieu le Pape François qui, interrogé sur la « théorie du genre » dans l’avion qui le ramenait de l’Azerbaïdjan, a critiqué son enseignement dans les manuels scolaires français. Le genre serait un « sournois endoctrinement », une forme de « colonisation idéologique».
Le pape François est dans la posture de son prédécesseur d’heureuse mémoire le Pape Benoît XVI qui disait concernant cette théorie qu’« Il s’agit en effet d’une dérive négative pour l’homme, même si elle se cache derrière des bons sentiments, au nom d’un prétendu progrès, ou de prétendus droits, ou d’un prétendu humanisme. […] C’est pourquoi l’Église réaffirme […] son “non” à des philosophies comme celle du genre ».
Cette position de l’Eglise Catholique Universelle est celle partagée dans notre pays non seulement par l’Église Catholique mais par toutes les Églises, par toutes les cultures des 145 territoires. En RDC, on nait avec un sexe, soit garçon/homme soit fille/femme, il n’y a pas de problème d’orientation sexuelle. Et dans la suite, il est reconnu sur le plan tant légal que social qu’un mariage c’est entre Homme et Femme. Même si, aucune loi ne criminalise l’homosexualité mais en même temps aucune loi n’autorise le mariage homosexuel. La loi fondamentale du pays stipule clairement que l’homme ne peut épouser qu’une femme et vis versa. C’est la position officielle de Kabila à ce jour tel que l’a toujours réaffirmé le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
En RDC, nous avons le droit de protéger notre culture et ne pas nous laisser intimider par la dictature d’une certaine idéologie. Voilà qui explique le tollé à l’annonce de l’intention du Docteur-candidat, Prix Nobel de la Paix Denis MUKWEGE. Alors que les congolais dans leur ensemble et dans leurs différences recherchent la paix et le pain, lui nous vient avec une idée d’ailleurs n’ayant rien à avoir avec nos US et Coutumes et dont l’urgence à vouloir appliquer ne s’explique ni sur le plan culturel encore moins au niveau de la demande.
D’aucun soupçonne que notre Docteur Prix Nobel de la Paix aurait un agenda qui serait venu d’ailleurs et que le plan qu’il propose pour le pays ne serait pas pour le bien du peuple. Les intérêts étrangers, les lobbies étrangers seraient derrière cet empressement comme s’il devait absolument rassurer ses bailleurs et détenteurs du véritable pouvoir.
Notre Docteur-Candidat, Prix Nobel de la Paix Denis MUKWEGE, sachant que culturellement parlant il serait vilipendé par la société, électoralement parlant, aucun Catholique, aucun protestant aucun membre des églises de réveil, aucun membres des églises musulmanes ni aucun adeptes des églises dites africaines ne le voterait, pourquoi ferait-il une proposition démobilisatrice, contre-productive ? Quelle en serait la motivation ?
A ces questions, la majorité des personnes interviewées pensent que notre Docteur-candidat, Prix Nobel de la Paix Denis Mukwege a un agenda qui lui aurait été imposé par les grands de ce monde politique et économique qui sont en même temps les véritables tireurs de ficelles de la guerre dans notre pays. Ce sont ces mêmes tireurs de ficelles qui décernent les différents prix dans le monde, qui financent beaucoup de fondations à travers le monde et spécifiquement en Afrique mais qui ne le font pas gratuitement. Il y a toujours une contrepartie.
Avec sa posture actuelle, il est difficile de prévoir un avenir radieux pour notre Docteur, Prix Nobel de la Paix Candidat Président et pour lui et pour la personne qu’il pourra s’hasarder soutenir si jamais l’opposition se réunissait ou qui pourra le soutenir. Ils seront tous mis dans le même sac.
Conclusion
Le constat fait est que notre fierté nationale Docteur Prix Nobel de la Paix Candidat Denis Mukwege applique désormais le principe de «seule la fin justifie les moyens». Il a goûté à la gloire et aux honneurs, il en veut plus et d’avantage, il est prêt à tout y compris vendre son âme ou celle de la République Démocratique du Congo pour se maintenir sur le tapis rouge.
Il est plus qu’impérieux de sauver notre autorité morale Denis Mukwege en lui rappelant que la fin ne justifie pas les moyens. Les moyens doivent être déterminés par la fin qu’on recherche. Il vient de passer en si peu de temps dans l’opinion de «l’homme qui répare les femmes violées à l’ homme qui viole nos Us et Coutumes».
Il est cet honneur sur le marché des invendus dont personne ne veut malgré le vil prix. Il peut changer en échangeant avec les autres sans se perdre ni se dénaturer pour autant.
Cet homme de Mukwege mérite la pendaison, comment peut- il soutenir une telle thèse qui va à l’encontre de nos US et Coutumes ? C’est la France qui est derrière lui nous le savons et il ne serait jamais président au Congo au moins en France. Ndoki,muena mupongo