L’Association nationale des victimes du Congo (ANVC) demande au procureur général près la Cour de cassation d’interpeller Moïse Katumbi, président du parti Ensemble pour la République en vue d’étendre des enquêtes sur l’assassinat du député national Chérubin Okende, ancien porte-parole de ce parti.
Pour Mhyrhand Mulumba, président de l’Association nationale des victimes du Congo, Moïse Katumbi doit expliquer aux enquêteurs la célérité avec laquelle il a remplacé Chérubin Okende, au porte-parolat du parti et à l’Assemblée nationale, plus loin même, en organisant une messe d’actions de grâce en mémoire de l’infortuné, alors que son corps gît encore à la morgue.
« L’ANVC se dit préoccupée suite à la léthargie qu’affiche l’appareil judiciaire dans le meurtre crapuleux de l’honorable Chérubin Okende.La vie de Chérubin Okende a été ôtée brutalement et indépendamment de sa volonté, qu’il y a l’ouverture des enquêtes.L’Association nationale des victimes du Congo trouve que les enquêtes n’ont pas été enrichies, par le fait qu’aujourd’hui il y a encore des personnes beaucoup plus qu’utiles qui doivent éclairer la religion du juge, c’est notamment le Président de l’Ensemble pour la République Moïse Katumbi qui, de par ses actes posés, prouvent à suffisance qu’il y a une main noire cachée derrière la mort de Chérubin Okende. Moïse Katumbi doit expliquer pourquoi il a remplacé rapidement Okende au porte-parolat du parti et à l’Assemblée nationale sans pour autant attendre que le corps de ce dernier ne soit encore mis en terre».
Pour Mhyrhand Mulumba, on ne trouve pas pour quelle urgence Chérubin Okende pouvait être remplacé. Le procureur doit étendre son champ d’enquêtes en interpellant Moïse Katumbi qui s’est débarrassé de Okende.
Célestin Freinet KANKU
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