Accusé d’être candidat des occidentaux à la présidentielle de 2023: Mukwege pète le plomb

Si la politique est sale, le Prix Nobel de la paix 2018 s’est résolument engagé à se salir davantage. Denis Mukwege pouvait garder sa robe de gynécologue à l’hôpital Panzi en lieu et place de venir s’aventurer en politique. 

Mukwege multiplie des gaffes en bon stagiaire politique. Il a réagi honteusement aux propos du chef de l’État qui met en garde la population congolaise face aux candidats de l’étranger, sans le nommer. Qui se sent morveux se mouche,Mukwege s’est battu lui-même contre la nature pour répliquer « C’est malheureux de voir des gens qui vivent en Europe, qui vivent avec des subventions de l’assistance sociale de l’Europe, qui n’ont pas d’adresse au Congo, ils ont peut-être l’adresse de leur père, on connaît pas leur adresse physique au Congo puissent me traiter moi qui vis au Congo de candidat des blancs… Je suis le plus Congolais de tous ».

Cette réplique est révélatrice pour quiconque, et soulève un questionnement : Qu’est-ce qui fait agiter Mukwege ? Denis Mukwege est-il ce candidat des étrangers ? Pourquoi s’est-il senti directement concerné par la mise en garde du chef de l’Etat ? Visiblement, le Prix Nobel de la paix 2018 s’affiche candidat des occidentaux par cette réplique. 

Mukwege, un faux saint

Le gynécologue Denis Mukwege doit s’attendre à toute réplique pendant cette période de campagne car on ne peut jamais se noyer dans une rivière sans vouloir mouiller ses habits. Des révélations pleuvent et tout le monde comprend facilement que le directeur de l’hôpital de Panzi est un faux saint. 

« Pas de complexe inutile. L’hôpital de Panzi malgré toutes les aides et assistance est resté crasseux avec des malades mendiants, pendant que notre cher Dr est le plus grand propriétaire terrien à Bukavu. Je lui conseille d’aller faire un stage à Goma chez Dr Lusi à Heal Africa. », a révélé Billy Kambale, Secrétaire général de l’UNC. 

La campagne électorale s’annonce rude et la bataille âpre. À la lumière des révélations qui tombent du jour au lendemain, Denis Mukwege doit s’arranger pour encaisser des coups proportionnels à ses réactions. 

Théo Démosthène KALUBI