Aucune nouvelle manifestation encore moins une journée ville morte ne sont à envisager le mercredi 13 septembre à Goma, annoncent les communautés de base. 

Les présidents de toutes les communautés de base du Nord-Kivu interdisent formellement l’organisation d’une  journée ville morte ce mercredi 13 Septembre 2023 sur toute l’étendue de la province.

À les en croire, «les ennemis de la paix, les M23  et leurs alliés RDF sont à la porte de Goma  et par la suite  qu’il n’est  plus ce moment d’appeler la population à la ville morte. Dans ce sens que ces villes mortes se transforment toujours  en  dérapages, des bains de sang conduisant  à des pertes en vies humaines  et des biens matériels des populations  déjà meurtries», confirme Stéphane Lupao, secrétaire de Barza intercommunautaire du Nord-Kivu. 

Concernant la situation sécuritaire au Nord-Kivu, lors du conseil des ministres du vendredi 8 septembre dernier, le ministre de l’Intérieur Peter Kazadi et son collègue de la Défense Jean-Pierre Bemba ont dénoncé, un autre plan du Rwanda  pour agresser le pays. 

Ils ont  indiqué qu’à l’Est, hormis les incidents malheureux survenus le 30 août 2023 à Goma, la situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu reste marquée par la création, par le Rwanda, des faux groupes se revendiquant aussi Wazalendo; les massacres répétés perpétrés par les M23/RDF à Tongo contre les populations hostiles à leur présence, avait rapporté le ministre Patrick Muyaya dans le compte rendu du Conseil des ministres.

Octave MUKENDI