ENAFEP : Tony Mwaba dédie l’édition 2023 aux enfants fauchés par la barbarie rwandaise dans l’est de la RDC 

Le ministre de l’EPST Tony Mwaba a lancé officiellement l’examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) jeudi 1er juin à l’école primaire de l’Athénée de Kisangani 1 de la commune de Makiso, dans la province de Tshopo.

Paulin Lendongolia, vice-gouverneur de la Tshopo a salué la vision salvatrice de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics par le chef de l’État Félix Tshisekedi qui a permis le retour à l’école de millions d’enfants sur toute l’étendue de la RDC en général et de la Province de la Tshopo en particulier. 

Une particularité, le ministre Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l’EPST, a dédiée cette édition de l’ENAFEP 2023 à des milliers d’enfants fauchés par la barbarie rwandaise dans l’Est de la RDC, par la catastrophe naturelle de Kalehe, par l’incendie au Lycée Mwanga à Kolwezi et par d’autres causes, d’où l’observance de traditionnelle minute de silence.

La passation de l’ ENAFEP au début du mois de juin est le retour à la normalité du calendrier scolaire, a fait remarquer le patron de l’EPST. 

‹‹ L’organisation de cet examen en ce début du mois de juin 2023 est la preuve du retour à la normalité de notre calendrier des évaluations qui était resté bouleversé par la pandémie de COVID 19.En date du 05 juillet 2022, dans cette même ville,je lançais la première édition de cet examen. En ce moment où notre pays subit les affres de la guerre injuste imposée par les ennemis de notre développement, j’ai tenu une fois de plus, à honorer Kisangani, creuset du patriotisme et du nationalisme congolais ››, a-t-il dit.

À en croire le numéro 1 de l’EPST, l’ENAFEP, le TENASOSP et l’Examen d’Etat constituent un symbole de l’unité pédagogique du pays et le ciment de la cohésion nationale car ils permettent d’évaluer les acquis scolaires et ouvrent les portes du cycle terminal de l’Education de base à tous ceux qui vont décrocher leur certificat de fin d’études primaires, voire le diplôme d’État.

Théo Démosthène KALUBI