Les villages Mukondi et Mausa, en territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, se sont vidés de leurs habitants, au lendemain des raids des rebelles des forces démocratiques alliées (ADF) mercredi le 8 mars 2023, faisant plus de 40 morts, des nombreuses personnes blessées et plusieurs autres portées disparues.
Au village Mukondi, situé dans le groupement Malio, les ADF ont tué 38 personnes aux environs de 20 heures alors que l’on célébré la fête de la femme. Ils y ont incendié plusieurs maisons d’habitation et le poste de santé de Mukondi. Par contre à Mausa, dans le groupement Buliki, les miliciens ont tué huit autres personnes faisant un total de 46 civils tués et 17 autres blessés.
Sous le choc, les rescapés témoignent que les assaillants ont opéré sous silence. Ils ont exécuté les civils moyenant les sticks des bois, les couteaux, machettes, houes et d’autres armes blanches. La population s’en est rendue compte que lorsqu’ils ont commencé à incendier des maisons.
Cette zone ne pas couverte par les forces armées de la RDC, ce qui a permis aux assaillants d’opérer sans inquiétude, déplore la population locale. Néanmoins, les grandes parties de ces groupements sont sous l’influence des miliciens de l’Union des patriotes pour la libération du Congo (UPLC), une milice qui a accepté de déposer les armes au profit du soutien à la pacification de la région. Ils sont cantonnés à environs 6 Km du lieu de crime et leur intervention était arrivé avec retard, après que les rebelles s’étaient déjà retirés, renseignent les sources locales. Guy LUYEYE
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